Kizuna
Lien entre japon traditionnel
& société contemporaine.
Etape 2 : Application
Comment associer les matériaux contemporains et les traditions japonaises ?
Comment conserver l’unicité de chaque objet dans une série différenciée ?
Comment conserver l’unicité de chaque objet dans une série différenciée ?
En Japonais [Kizuna] (絆) se traduit par le [lien] , la [liaison] .
Comme vu dans le projet de recherche, le souhait était d’associer
les traditions japonaises ancestrales et les matériaux contemporains.
La dimension de série différenciée est un point central du projet.
La dimension de série différenciée est un point central du projet.
J'ai donc retenu les matériaux de constructions contemporaines
tel que le BÉTON et le BOIS. Pour les techniques traditionnelle
japonaises, je choisis le KINTSUGI et le SHOU-SUGI-BAN.
Kizuna #01
Pour cette première version, je décide d’utilisé du bois brut tel quel sans travail dessus.
Le bois juste découpé à hauteur différente est utilisé naturel ou bien en bois brûlé.
Les moules sont réalisés directement sur la pièce afin de suivre au mieux les courbes de la découpes.
Ils sont déclinés en différents coloris de béton: du plus clair au plus foncé. La jointure est réalisé en feuille
Ils sont déclinés en différents coloris de béton: du plus clair au plus foncé. La jointure est réalisé en feuille
d’or pour conserver l’aspect irrégulier et brut de l’objet. Les parties en béton ne sont pas travaillées
après démoulage, je conserve les irrégularités et la ligne de jointure du moule.
C’est la jonction entre le contemporain par le béton,
l’art japonais du Kintsugi détourné par les feuille d’or et de la nature brute.
Kizuna #02
Le support en bois
Pour cette version, je décide d’utiliser une pièce en bois travaillé avec un artisan. Je contacte
donc un tourneur sur bois afin de réaliser cette pièce. Je lui donne comme seule information
la diamètre du plateau où viendra se loger la pièce en béton et d’avoir une pièce tenant correctement
à plat. Je lui demande également de garder les imperfections de la pièce, de ne pas les «gommer»,
tant dans la trace des outils que les imperfections du bois utilisé. Comme pour la version #01, deux versions
sont réalisables: naturel ou brûlé. Ici, je présenterai la version brute car la pièce présente un motif sur le bois
et sa structure brute reste pertinente pour le sujet .
La pièce en béton
Je réalise un cylindre en béton gris classique de diamètre extérieur 15,50 cm et de diamètre intérieur 12 cm.
Lors du démoulage le haut du cylindre se casse; j’en tire donc plusieurs conclusions: sur un petit cylindre
comme sur la version #01, il n’est pas utile de le ferrailler car la structure est basse et épaisse.
Sur la version #02, de part sa hauteur ainsi que l’épaisseur plus fine afin d’obtenir un vase plus léger,
il serait nécessaire d’insérer une structure métallique afin de rendre le cylindre plus solide. Sans l’insertion
de grille métallique la structure devra être plus épaisse. Je joue des fractures dans le béton
soit en laissant tel quel après démoulage ou bien reconstituer à l’aide des morceaux
et laisser les fissures apparentes.
L'assemblage
La version recomposée amène une sensation de fragilité, de déséquilibre. La fissure apporte une légèreté .
Le vase non reconstitué donne un aspect plus brut du décoffrage du béton
